Lors de mes passages en Bretagne pendant les vacances je vais faire un petit tour à la côte , maintenant que j'habite au sommet de la Bourgogne (613 m), je vais toujours faire un tour sur la grève pour glaner quelques coquillages et autres petites bêtes chères à mon palet. Aussi je me fait plaisir avec les crabes vert du petit (gros comme l’ongle de mon pouce) que je fais frire pour l'apéro, aux plus gros dont je me fais une soupe et ça sent bon dans le camping.
Cependant dans nos contrée éloignées de la mer ce n'est pas évident de se faire plaisir.
Il suffit quelques fois d’un coup de chance.
Une erreur de commande de la poissonnière et hop au boulot !
Me voici donc à la tête de quelques 4 kilos de crabe vert dont personne en Bourgogne ne sait à quoi ça peut bien servir. Moi je sais !!
Donc j’en mets un kilo au congèle (vivant) pour de futures soupes de poissons.
Deux beaux oignons.
Quelques gousses d’ail.
Des épices courant.
Quelques belles carottes.
Un ou deux poireaux (entier)
Quelques patates.
Une boite de tomates pelées.
Une cuillère à soupe de concentré de tomates.
Le tiers d’un verre de calva ou cognac.
Deux verres de vin blanc.
Dans ma plus grande cocotte je mets à feu vif les oignons dans l’huile d’olive coupé avec de l’huile de tournesol pour que ce ne soit pas trop fort. Une fois les oignons colorés je jette les crabes dessus, attention à ne pas se faire pincer. Il faut que la cocotte soit suffisamment haute car les crabes ont tendance à se faire la belle. (Sans rire) il faut qu’ils soient bien rouges et l’odeur de mer soit bien présente avant de flamber. Le flambage doit être étouffé mais ne pas s’éteindre. Là je mouille avec le vin blanc et je laisse cuire 5 minutes avant de jeter les légumes et les tomates. Maintenant je mouille largement avec de l’eau, moi je fais grosso modo 9 à 10 litres de soupe. Il faut laisser cuire une bonne grosse heure. De toute façon on goûte et on rectifie l’assaisonnement.
Comme quoi il n’y a rien de bien compliquer.
Le plus dur reste à faire …..
Il faut maintenant passer tout ça à la moulinette, au choix le presse purée ou le robot, moi je suis assez robot. Et je passe chaque bol dans le chinois où je presse jusque ce que la pâte de coquille soit sèche.
Maintenant à table et là, deux manières de procéder, moi j’aime les deux. A savoir :
Nature comme ceci, avec coûtons frotter à l’ail, rouille et fromage râpé.
Ou bien crémer comme une bisque. Là il faut faire chauffer la bonne quantité dans une casserole et y ajouter une belle dose de crème fraîche (épaisse c’est mieux) et laissez chauffer quelques minutes à feu doux avant de servir.
Comme il y a toujours une belle quantité, j’en fais profiter les voisins et amis et s’il en reste je la congèle (sans crème) dans des bouteilles d’ 1.5 litre (c’est la dose pour 4 gourmands)
Et voilà, merci de votre attention et bientôt pour de nouvelles aventures culinaires ou pas.