Voici ce qui lui est arrivé quand il était à Terre Neuve:
À 15 ans, alors qu’il pêche dans la banquise, son chalut se mêle à un autre bateau de pêche, le “Santa Rita”, chalut espagnol. «Au cours de la manoeuvre, un coup de roulis, et je suis catapulté par-dessus bord.» Les deux chaluts dérivent. Gamin à la mer : un SOS est lancé. C’est un chalut portugais, “l’Agua Santa”, qui va le repêcher, trois quart d’heure plus tard. Toujours vivant. Reconduit sur son bateau d’origine, le second, lui demande : «Ca va ? » «Ca va.» «Pas de blessures particulières ? » ; «Non.» «Viens dans le
poste,» ordonne son supérieur, «Maintenant, à poil, et frictionne toi
avec ça.» Un litre d’eau de cologne vigoureusement appliqué sur le corps rétablit tant bien que mal la circulation du jeune homme.
«Et alors , vous savez ce qu’il m’a dit ? » se souvient Jean-Baptiste,
et un sourire accompagne son regard : «Alors il m’a dit : «Sur le
pont, y’a encore du boulot.»
ceci est l'extrait de l'article paru sur Jean Georgelin dans le bulletin municipal.