Une confidence: quand ma grand - mère est arrivée de Penhors à Nantes, elle ne parlait pas un mot de français et elle a vécu ensuite tout le reste de sa vie avenue Saint - Martin, à Chantenay justement!
Une vie très dure et moi, petit con que j'étais, j'avais honte de son accent...
Elle devait apprendre par coeur en français la liste des courses que les maîtres l'envoyaient faire place Jean Macé, même pas à un kilomètre, mais en arrivant, généralement, elle avait oublié une grande partie des mots...
Je crois que c'est la chose que je regrette le plus, avoir eu honte de l'accent qu'elle avait; ap^rès, anées 70 obligent, il y a eu le réveil des cultures minoritaires...