Mon beau frère ayant quitté définitivement le Vexin, ou il demeurait à une trentaine de km de chez nous, il est venu s'installer au Folgoët.
comme nous ne sommes qu'à 69 km de chez lui nous sommes allé lui rendre visite, ce qui m'a permis de faire des images de sa splendide basilique:
l’extérieur:
l'intérieur:
La fontaine ou comme à Rome, il y a plein de pièces de monnaie au fond.
C’est surtout par sa basilique que le renom de LE FOLGOET s’impose à la région et franchit même les frontières. On peut dire qu’elle est mondialement connue. Aux divers colloques, il est fait mention du jubé ou du porche des Apôtres, chef d’oeuvre d’architecture ogivale de style gothique flamboyant datant du XIVème siècle et XVème siècle.
Le pèlerin ou le visiteur qui l’aperçoit de loin, est frappé par la hardiesse et l’élégance du clocher avec sa flûte octogonale, culminant à 53 mètres de haut. Le Jubé en pierre de Kersanton fleuronné et feuillage est une merveille d’architecture et de légèreté. Les autels, également en Kersanton, sont finement travaillés et de dimension imposante. Surmontés de vitraux de toute beauté, bien que n’étant pas d’origine, ils attirent les regards. Le porche des Apôtres avec des guirlandes admirablement sculptées encadrent les statues des apôtres au nombre de 13 et majestueuses (on a ajouté Paul reconnaissable à son épée).
Cette Basilique était desservie par un collège de chanoines. Il y en eut jusqu’à 10, d’où l’origine de la collégiale. Ils priaient pour les fidèles ou les seigneurs qui avaient fait don de leurs biens afin d’être assurés des prières du clergé. Le malheur vint des décrets de Louis XIV qui remet la collégiale au rang de chapelle. Puis un incendie dû à une imprudence dévasta l’édifice en 1708. En 1790, à la Révolution, c’est la saisie des ornements des vases sacrés, des meubles et des archives. En 1791, vente de l’église qui deviendra grange, écurie, caserne. En 1792, destruction des cloches, elles retournent à la fonderie. En 1793, croix abattues, statues renversées, décapitées, armoiries mutilées. Ce n’est qu’en 1810 qu’une douzaine de paroissiens rassemblent l’argent nécessaire pour le rachat de l’église et la rendent au culte et aux pèlerinages. En 1829, la basilique devient centre paroissial, service assuré jusqu’à cette date par Guicquelleau. En 1888, Pie IX accorda l’honneur du couronnement à Notre Dame de LE FOLGOET. Le superbe vitrail de la façade sud commémore cet événement.
Les moments forts de l’année sont les dimanches de mai » les Pemp-Sul » et le célèbre pardon de septembre qui attire plusieurs milliers de personnes. Tous s’émerveillent devant la splendeur de la procession de l’après-midi. La célébration du samedi soir est une cérémonie très suivie et très appréciée par les jeunes.
Ce texte est extrait du site de la mairie du Folgoët