ma contribution au printemps des poètes

jai retrouvé le petit texte que j'avais écrit pour participer à cet événement


Pen Ar Bed

Le ciel est par dessus le toit, si bleu, si calme,

mon espoir se terre tout au fond de mon âme

je désire un pays, je le devine, je l'imagine

je le magnifie, il me hante de sa fée Mélusine

Tel un poème, telle une ode, il emplit toute mon âme

Rimes de rivages, chant de ses vagues...oh je me pâme

je marche vers cette fin du monde..... vers ce Pen ar Bed...

je veux l'atteindre, quelle en soit la douleur, dus sais-je en tomber raide.

Blanche écume, églises en dentelle de pierre, navires mouillant dans la rade

Prairies mourant doucement dans le sel de l'eau

Ce pays est une fable, c'est un conte, c'est vraiment trop beau

Rêve de mon imaginaire, je ne suis pas Baudelaire, ma rime est en rade

Il est encore loin, mais je suis sur le point de l'atteindre

Je me sens prêt à le dessiner, à le peindre, lui à m'étreindre

Ce Pen Ar Bed là, c'est mon rêve, c'est mon poème

Ses gens, ses pierres, ses légendes, Dieu que je les aime.

Je commence à croire que ce "pen ar bed" comme tu le dis on le rêve de toutes ses forces quand on est éloigné.Moi qui y ai passé toute ma jeunesse,je l'aimais ,surtout la mer en bonne descendante de plusieurs générations de marins,mais sans plus....Tant d'années éloignées de mes racines,m'ont fait comme toi souhaiter de toutes mes forces ce retour en Bretagne.Je ne sais si tu as des racines bretonnes,mais tu en parles si bien ....Bravo !

Non, je n'ai pas de racines Bretonnes, mais la mer a bercé toute mon enfance: la Colombie côté Caraibes (Santa Marta)
puis Alger, puis Casablanca; toujours la vue sur la mer;
et quand il y a plus de sept ans j'ai débarqué au Conquet, sur le quai,en voyant partir le bateau d'Ouessant, je me suis mis à pleurer, sans savoir pourquoi.
Depuis je suis revenu tous les mois de Septembre, puis tous les Nouvel an puis en Mai;
maintenant que mon projet se concrétise, il faut que je fasse attention car j'ai l'esprit à l'Ouest: dans un magasin je partais après avoir payé mais sans prendre l'article: la caissière après m'avoir rattrapé m'a regardé et dit Oh vous , vous n'êtes plus avec nous
en Effet j'étais a Plonevez-Porzay en pensée.
mais Dieu que je suis bavard

:bzh1: Pour quelqu'un qui a des rêves aussi intenses dans un monde aussi matérialiste
Ne pas oublier quand même la vie réelle Descendre de temps en temps de son petit nuage

mariehelene a écrit:

Descendre de temps en temps de son petit nuage

cela m'a joué bien des tours, dans mon travail (manque de rage dans les compétitions de postes)
frayeurs intenses (pertes de clefs etc)
avec l'âge cela ne va pas s'arranger

Depuis que je te connais, tu as toujours été un peu .... à l'ouest :bzh1: et c'est un compliment tu le sais bien

Magnifique poème !!!!!!